Me revoilà pour le dernier article de cette série sur Atacama!
Dernier jour de voyage, départ à 4h 30 pour aller voir les geysers, et une fois arrivés là-bas, on pensait pas qu’il ferait si froid. (oui oui c’est bien marqué -2°)
les mains gelés, un froid mordant, mais voir un des plus grand champs de geysers du monde au lever de soleil, ça n’a pas quand même pas de prix alors on ne se plaint pas dans les rangs.
Et en prime, je vous ai fait une petite compilation de vidéos, parce que les fumerolles qui se déploient sur la plaine c’était magnifique. Bon ça sentait le souffre, mais ça je vous l’épargne.
Atacama #3 – Geysers del Tatio from Julie au Chili on Vimeo.
Allez, un petit selfie avec ma cousine Sarah pour la rout (avec mon beau bonnet lamaaaa!! Prête pour saison automne-hiver 2016)
On a repris la route, et nous sommes arrêtés dans le village de Machuca, perdu dans les montagnes, on on peut, en plus de faire un tour parmis les petites maisons, manger… tadama….. des brochettes de lamas!! Bien sûr que j’ai goûté, qûu’est-ce que vous croyez, après les cuys en Equateur j’allais pas m’arrêter en si bon chemin d’expérimentations culinaires. Bon les photos de moi avec ma brochette ne me mettent pas trop à mon avantage donc je m’abstiendrai, mais croyez moi sur parole.
Et en repartant on a vu l’élevage de ces braves bêtes. Je ne sais pas pourquoi j’entretiens un tel attrait pour les lamas. J’ai déjà un pull lama, un poncho lama, un bonnet lama (reversible s’il vous plait) , un porte clefs lama et des chaussettes lamas (je les met pas tous en même temps je vous rassure). Je pense lancer la mode en rentrant, vous pouvez déjà miser sur moi.
Bref, trêve de lamas. Sur la route, le paysage était magnifique…
En fin d’après midi, nous sommes partis pour une autre excursion cette fois-ci dans le Salar d’Atacama. Salar = désert de sel. Nous avons commencé par les lagunes Cejar y Piedras. On ne peut que s’approcher de la première pour prendre des photos, tandis qu’on peut se … baigner dans la deuxième. Pas besoin d’aller jusqu’à la mer Morte, c’est le même concept, et on flotte vraiment. (Ici encore, croyez moi sur parole, je ne maitrisais pas trop la baignade dans une lagune de sel donc pas de photos montrable)
Second arrêt aux abords des ojos del Salar (les yeux du Salar) deux cratères d’eau…. douce! En plein désert de sel! Si j’ai bien compris, ils seraient sur le trajet d’une rivière de la région.
C’était le lieu idéal pour les photos de touristes, je vous met ici la plus soft (oui, on a fait pire). Juste pour vous rendre compte qu’on se sent parfois tout petit face à l’immensité. Parenthèse métaphysique terminée. En tout cas, on avait un guide qui était super calé en composition photographique, spécialisé en photo de touristes et en illusion d’optique. J’espère qu’il l’a mis sur son CV, et nous on s’est prêtées au jeu.
Et nous avons terminé cette excursion à nous balader dans le désert de sel au soleil couchant. Le paysage était polaire avec ces grandes étendues blanches, et pourtant il faisait encore chaud. Le soleil s’est couché doucement derrière les montagnes, j’ai essayé de mettre les photos plus o moins dans l’ordre chronologique pour que vous vous rendiez compte du changement de couleurs… C’est le genre de spectacle qui vous laisse sans voix, ému presque aux larmes, tellement c’est beau.
Et ça c’était le petit apéro devant le coucher de soleil, rien que ça, où on a pu déguster un délicieux pisco sour (je ne vous en ai pas parlé du pisco sour? j’essaie de me rattraper, sinon j’en ramènerai pour les apéros! )
Et nous voilà rentrés, la Cordillère se confondant bientôt avec la nuit, sur une route cahoteuse mais des paysages splendides dans la mémoire et pour longtemps. Je crois que les paysages d’Atacama sont parmis les plus beaux que j’aie pu observer depuis que je suis arrivée au Chili, ou du moins, ceux qui m’ont le plus impressionnée…
En ce moment c’est pas toujours drôle à Valparaiso, mes colocs de l’auberge espagnole sont déjà repartis ou en voyage, ou pas encore rentrés et le travail se fait rare lors de mon stage, mais je vais en profiter pour aller arpenter la ville autrement, profiter du soleil. La semaine prochaine, je vos parle du Cerro Polanco, article que je conserve derrière les fagots depuis un petit moment et qu’il est temps de sortir!
Allez, comme il faut toujours garder la pêche, une photo, ex aecquo avec celle du lama à Santiago mais plus style « Manu Chao revival », pour vous montrer que je ne me laisse pas aller…. ou pas! Hasta Luego!